Dans le but de réduire la pollution atmosphérique sans cesse grandissante, plusieurs mesures ont été adoptées par l’État et les collectivités territoriales. Ces mesures s’intéressent aussi bien à la production de gaz à effet de serre par les industries que par les véhicules. Au nombre des mesures s’appliquant aux véhicules, se trouve la vignette pollution . Créée par les autorités municipales françaises sous l’égide du gouvernement en juillet 2017, la vignette pollution est originairement entrée en vigueur avant de se répandre dans plusieurs autres villes. Il s’agit d’un système de certificats de qualité de l’air obligatoire, encore appelé certificat Crit’Air. Ce système répartit les véhicules en 6 classes selon la qualité de gaz dégagé par leur pot d’échappement. On distingue la vignette verte destinée aux véhicules entièrement électriques et hydrogènes, celle violette distinctive des véhicules utilisant le gaz et les véhicules hybrides rechargeables. Les autres couleurs, à savoir : jaune, orange et marron, sont destinées aux véhicules à essence, diesel et autres.
Il s’agira, à travers notre présente rédaction, de montrer l’efficacité de la vignette Crit’Air dans la lutte contre la pollution atmosphérique.
D’un point de vue technique et scientifique, le système de certificat de la qualité de l’air obligatoire, permet d’opérer une analyse rigoureuse afin de déterminer le taux des émissions d’oxydes d’azote. Les premières évolutions à mi-parcours effectuées après l’entrée en vigueur de la vignette Crit’Air, ont prouvé que cette mesure a permis de réduire de 5 % les émissions d’oxydes d’azote ; ce qui justifie l’impact positif de la vignette Crit’Air. Néanmoins, il convient de relever que pour plus d’efficacité, il va falloir intégrer les émissions de dioxyde de carbone par les véhicules toute catégorie dans le Crit’Air d’une part et augmenter constamment l’alignement de la taxation du carburant diesel sur celle de l’essence.
Dans les villes dans lesquelles la vignette Crit’Air est obligatoire, tout véhicule dépourvu de ce certificat Crit’Air est interdit de circuler. Il existe, par ailleurs, une restriction de circulation suivant les différents types ou couleurs de vignette Crit’Air. À ce titre, faisons observer que depuis le 1er juillet 2017, date d’entrée en vigueur de cette mesure dans certaines villes, un conducteur circulant dans un véhicule sans vignette ou avec une vignette différente de celle de la catégorie de son véhicule, encourt une amende de 68 euros. Cette amende est portée jusqu’à 135 euros s’il s’agit d’un véhicule poids lourd et les bus.
L’effet de ces sanctions montre l’efficacité de la vignette pollution, du point de vue dissuasif. Car beaucoup s’obligent progressivement à se mettre à jour vis-à-vis des contrôles techniques ou d’abandonner les véhicules devenus trop polluants. La vignette Crit’Air serait plus efficace dans la lutte contre la pollution atmosphérique si elle peut être adoptée par toutes les autres communes de France.